- vitaliste
-
• 1831; de vitalisme♦ Philos. Partisan du vitalisme. Adj. École vitaliste. Théories vitalistes.⇒VITALISTE, adj. et subst.BIOL., PHILOS.I. — Adj. [P. oppos. à mécaniste] Qui est relatif au vitalisme. Doctrine, théorie vitaliste. La principale figure de la physiologie dans la première moitié du XIXe siècle est celle de François Magendie (1783-1855), qui a eu le grand mérite de réagir vigoureusement contre les conceptions vitalistes (...) à l'opposé des idées de Bichat et de chercher méthodiquement, dans des agents physiques et chimiques, l'explication des faits physiologiques (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 1, 1961, p. 470).II. — Subst. Partisan du vitalisme. Qu'y a-t-il donc de vrai dans l'opinion des vitalistes que la vie résiste aux phénomènes chimiques et que l'empire de ces phénomènes est l'empire de la mort, au point, comme on le sait, que Bichat a défini la vie, l'ensemble des fonctions qui résistent à la mort? (Cl. BERNARD, Princ. méd. exp., 1878, p. 241).Prononc. et Orth.:[vitalist]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1824 subst. masc. plur. vitalistes (NYSTEN); 1865 adj. (Cl. BERNARD, Introd. ét. méd. exp., p. 95). Dér. de vital; suff. -iste, sous l'infl. de vitalisme. Fréq. abs. littér.:55. Bbg. QUEM. DDL t. 12.vitaliste [vitalist] n.ÉTYM. 1826, Broussais; du rad. de vitalisme, et suff. -iste.❖♦ Philos. Partisan du vitalisme (s'oppose à mécaniste). || Les vitalistes de l'école de Montpellier.1 Il est incontestable que, dans son ensemble, le développement de la biologie s'est fait dans un sens antivitaliste. On tend, de plus en plus, dans l'interprétation des phénomènes vitaux, à exclure l'intervention de facteurs mystérieux et distincts de la matière (…) Mais cela ne signifie nullement que les vitalistes aient toujours été dans l'erreur (…)Jean Rostand, Esquisse d'une histoire de la biologie, p. 239-240.♦ Adj. || École vitaliste. || Théories vitalistes.2 C'est cet aspect si différent dans les manifestations des corps vivants comparées aux manifestations des corps bruts qui a porté les physiologistes dits vitalistes à admettre dans les premiers une force vitale qui serait en lutte incessante avec les forces physico-chimiques, et qui neutraliserait leur action destructrice sur l'organisme vivant.Cl. Bernard, Introd. à l'étude de la médecine expérimentale, II, I.
Encyclopédie Universelle. 2012.